Spécialités: Greffe

LYma : Essai de phase 3 randomisé évaluant l’efficacité du rituximab, en traitement d'entretien, après chimiothérapie et autogreffe, chez des patients ayant un lymphome à cellules du manteau. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cet essai est d’évaluer l’efficacité d’un traitement d’entretien par rituximab, après traitement de chimiothérapie et autogreffe, chez des patients ayant un lymphome à cellules du manteau. Les patients recevront tout d’abord une chimiothérapie d’induction de type R-DHAP comprenant une perfusion de cytarabine le 1er et le 2ème jour, une perfusion de cisplatine et de rituximab le 1er jour et une perfusion de déxaméthasone par jour pendant 4 jours. Ce traitement sera répété toutes les 3 semaines, jusqu’à 4 cures. Après la 3ème ou la 4ème cure les patients auront un prélèvement sanguin de cellules souches sanguines. Quatre à 5 semaines après la 4ème cure, les patients auront une 1ère évaluation de la réponse au traitement. A l’issue de cette évaluation, les patients ne répondant pas suffisamment après la 1ère chimiothérapie recevront une nouvelle chimiothérapie de type R-CHOP comprenant une perfusion de rituximab, de cyclophosphamide, de doxorubicine et de vincristine le 1er jour et des comprimés de prednisolone pendant 5 jours, à partir du 1er jour. Ce traitement sera répété toutes les 2 semaines jusqu’à 4 cures. Une nouvelle évaluation de la réponse au traitement, identique à la première, sera réalisée à l’issue de la 4ème cure. Les patients répondeurs au traitement après la chimiothérapie de type R-DHAP ou de type R-CHOP recevront un traitement préparatoire à l’autogreffe de cellules souches hématopoïétiques. Ce traitement commencera dans les 45 jours suivant la fin de dernière dure de chimiothérapie et comprendra une perfusion de rituximab le 1er jour, de BCNU le 2ème jour, d’étoposide et de cytarabine entre le 3ème et le 6ème jour et de melphalan le 7ème jour. Le 9ème jour les patients recevront une autogreffe de cellules souches hématopoïétiques. Dans les 2 à 3 mois après l’autogreffe, les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes de traitement. Les patients du 1er groupe auront une surveillance simple tous les 2 mois, pendant 3 ans. Les patients du 2ème groupe recevront un traitement d’entretien par une perfusion de rituximab tous les 2 mois, pendant 3 ans. Après les 3 années de surveillance ou de traitement d’entretien, les patients seront suivis pendant 3 années supplémentaires. En association à cet essai, les patients pourront participer à plusieurs études annexes. Pour ces études, des prélèvements de sang et de moelle osseuse seront nécessaires, lors du diagnostic, avant et 2 mois après l’autogreffe, puis un prélèvement de sang tous les 6 mois et de moelle osseuse tous les ans pendant 3 ans. Les patients auront également une scintigraphie TEP, lors du diagnostic et au cours des visites de suivies avant l’autogreffe, 2 mois et 1 an après celle-ci.

Essai clos aux inclusions

LAM 2006 IR : Essai de phase 3 randomisé évaluant l'efficacité du gemtuzumab ozogamycin (Mylotarg®) associé à une chimiothérapie intensive, chez des patients ayant une leucémie aiguë myéloïde de risque intermédiaire. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] [essai clos aux inclusions] L’objectif de cet essai est d’évaluer l’efficacité et la tolérance d’une chimiothérapie intensive associée ou non à du gemtuzumab ozogamycin (Mylotarg®), chez des patients ayant une leucémie aiguë myéloïde. Les patients seront répartis de façon aléatoire en deux groupes de traitement. Les patients du premier groupe recevront un traitement d’induction comprenant une perfusion par jour de daunorubicine pendant trois jours, associée à une perfusion par jour de cytarabine pendant sept jours et à une perfusion de gemtuzumab ozogamycin le quatrième jour. L’efficacité des traitements sera évaluée après deux semaines et les patients pourront alors recevoir une deuxième cure d’induction supplémentaire identique à la première. Les patients du deuxième groupe recevront le même traitement que dans le premier groupe, mais sans le gemtuzumab ozogamycin. Les patients des deux groupes recevront ensuite un traitement de consolidation adapté à l’âge, aux facteurs pronostics moléculaires et à la disponibilité d’un donneur. Les patients recevront : - soit deux cures d’une chimiothérapie intensive comprenant du mitoxantrope et de la cytarabine, associée ou non à du gemtuzumab ozogamycin (Mylotarg®) suivant le bras de randomisation initial. Cette chimiothérapie pourra être suivie d’une allogreffe ou d’une autogreffe de cellules souches. - soit une allogreffe de moelle osseuse 3 mois après le traitement d’induction.

Essai clos aux inclusions
Essai clos aux inclusions

Étude IFM 2014-02: étude de phase 3, randomisée et multicentrique comparant l’efficacité d’un conditionnement associant le bortezomib et le melphalan à un conditionnement par melphalan seul, chez des patients ayant un myélome multiple, candidats à une autogreffe de première ligne. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité d’un conditionnement associant le bortezomib et le melphalan à un conditionnement par melphalan seul, chez des patients ayant un myélome multiple et candidats à une autogreffe de cellules souches. Les patients recevront quatre cures de chimiothérapie par VTD comprenant de la vincristine, du thalidomide et de la dexaméthasone ou par VCD comprenant de la vincristine, du cyclophosphamide et de la dexaméthasone. Après la chimiothérapie, un prélèvement de cellules souches périphériques sera réalisé après administration du facteur de croissance (G-CSF) seul ou associé à du cyclophosphamide. Les patients seront ensuite répartis de façon aléatoire en deux groupes : Les patients du premier groupe recevront du bortezomib en perfusion intraveineuse, six jours et quatre jours avant l’autogreffe puis un jour et quatre jours après l’autogreffe et du melphalan deux jours avant l’autogreffe. Les patients recevront ensuite du G-CSF deux jours après l’autogreffe de cellules souches périphériques (CSP). Les patients du deuxième groupe recevront les mêmes traitements que le premier groupe à l’exception du bortezomib. Tous les patients en état stable recevront un traitement par VTD pendant deux mois. Ce traitement comprendra du bortezomib administré en injection sous cutanée tous les 3 jours pendant onze jours, du thalidomide administré tous les jours et de la dexamethasone administrée une fois par semaine. Les patients seront suivis tous les trois mois jusqu’à rechute selon les pratiques habituelles de prise en charge du myélome, ou en l’absence de rechute, jusqu’à la fin de l’étude.

Essai ouvert aux inclusions

Étude FB4-PEDIA : étude de phase 2 évaluant la tolérance d’un conditionnement myéloablatif à toxicité réduite, chez des patients jeunes (enfants, adolescents) ayant des hémopathies malignes et ne pouvant recevoir un conditionnement myélo-ablatif standard. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] [essai clos aux inclusions] L’objectif de cette étude est d’évaluer de la tolérance d’un conditionnement à toxicité réduite avant une allogreffe chez des patients jeunes (enfants, adolescents) ayant des hémopathies malignes et ne pouvant recevoir un conditionnement standard. Les patients recevront un traitement en perfusion intraveineuse comprenant de la fludarabine pendant cinq jours, du busulfan pendant quatre jours et de la Thymoglobuline® pendant deux jours. Ces traitements seront administrés sur une durée de six jours et suivis d'une greffe allogénique à partir d'un donneur familial ou d’un donneur volontaire compatible. Le contrôle de la réactivité entre le malade greffé et le donneur sera assuré par la ciclosporine A seule en cas de donneur familial ou associée avec le mycophenolate mofetil en cas de donneur volontaire non-familial. Les patients seront suivis de façon quotidienne jusqu’au dernier jour d’hospitalisation. Les patients bénéficieront ensuite d’un suivi adapté selon les critères classiques de chaque centre sur une période d’au moins six mois. Le traitement de support sera réalisé selon les pratiques de chaque centre.

Essai clos aux inclusions
Celgene MAJ Il y a 4 ans

Étude AZA-JMML-001 : étude de phase 2 évaluant la pharmacocinétique, la pharmacodynamique, la sureté d’emploi et l’activité de l’azacitidine et comparant l’azacitidine aux contrôles historiques chez des enfants ayant un syndrome myélodysplasique avancé nouvellement diagnostiqué ou une leucémie myélomonocytaire juvénile avant une greffe de cellules souches hématopoïétiques. [essai clos aux inclusions] Les syndromes myélodysplasiques constituent un ensemble de maladies caractérisé par la production insuffisante de cellules sanguines matures saines par la moelle osseuse (MO). Les cellules sanguines immatures, appelées blastes s’accumulent dans la MO et le sang et par conséquent, il y a moins de globules rouges, de globules blancs et de plaquettes sains circulants. Les syndromes myélodysplasiques sont considérés comme une forme de cancer et ils peuvent aussi évoluer en leucémie aiguë myéloblastique chez un tiers des patients. La leucémie myélomonocytaire juvénile est un type rare de cancer du sang qui évolue rapidement s’il n’est pas traité. Elle est causée par des mutations de l’ADN des cellules souches de la MO en croissance et affecte surtout des enfants de moins de six ans. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sureté d’emploi et l’activité d’une chimiothérapie par azacitidine et de la comparer aux contrôles historiques chez des patients pédiatriques ayant un syndrome myélodysplasique avancé nouvellement diagnostiqué ou une leucémie myélomonocytaire juvénile avant une greffe de cellules souches hématopoïétiques. Les patients seront répartis en deux groupes selon leur maladie : Dans le premier groupe, les patients ayant un syndrome myélodysplasique recevront de l’azacitidine 1 fois par jour pendant les 7 premiers jours d’une cure de 28 jours pour un minimum de 3 cures et un maximum de 6 cures. Dans le deuxième groupe, les patients ayant une leucémie myélomonocytaire juvénile recevront de l’azacitidine 1 fois par jour pendant les 7 premiers jours d’une cure de 28 jours pour un minimum de 3 cures et un maximum de 6 cures. Les patients seront traités pour un minimum de 3 mois et un maximum de 6 mois jusqu’à la greffe ou la progression de la maladie. Le taux de réponse sera évalué à la fin de la troisième cure dans les deux groupes de l’étude. Chaque groupe sera aussi comparé individuellement aux groupes de contrôle historiques en utilisant des données collectées rétrospectivement. Les patients seront suivis pendant 2 ans après la dernière administration du traitement à l’étude. Le suivi ne sera pas arrêté dans le cas où le patient bénéficie d’un nouveau traitement anti-cancéreux ou d’une greffe de cellules souches hématopoïétiques.

Essai clos aux inclusions

Etude ATG-Cy GVHD : étude randomisée de phase 2b comparant le cyclophosphamide au sérum anti-lymphocytaire pour la prophylaxie de la maladie du greffon contre l’hôte après l’allogreffe de cellules souches périphériques avec conditionnement d’intensité réduite. Les hémopathies malignes regroupent un ensemble de cancers des cellules sanguines et de leurs précurseurs. On retrouve par exemple : les leucémies, les lymphomes, etc. Les cellules souches hématopoïétiques sont fabriquées par la moelle osseuse et sont à l’origine des différentes cellules du sang : les globules rouges, les globules blancs et les plaquettes. Dans certains cas, on peut proposer un traitement avec greffe de cellules souches hématopoïétiques. Les nouvelles cellules souches produiront des cellules sanguines saines. Il existe différents types de greffe dont la greffe allogénique qui consiste à prélever des cellules souches chez une personne (donneur) pour les administrer à une autre personne (receveur). Si l’allogreffe est efficace pour traiter les cancers, elle possède cependant quelques inconvénients dont le plus redouté est la maladie du greffon contre l’hôte (GVHD) : les cellules du donneur vont créer un nouveau système immunitaire chez le receveur qui détruira les cellules cancéreuses malades mais aussi les cellules saines de l’organisme du patient. Pour éviter cette réaction, il est possible de retirer les lymphocytes T (cellules du système immunitaire) grâce à un traitement de « conditionnement ». Plusieurs types de conditionnements existent et peuvent entrainer des toxicités, d’où l’apparition ces dernières années de conditionnement à intensité réduite pour limiter le plus possibles les évènements indésirables. Le sérum anti-lymphocytaire (SAL) est le traitement le plus communément utilisé de nos jours pour la prévention du GVHD. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité de l’addition du cyclophosphamide au traitement standard (SAL) pour la prévention du GVHD après l’allogreffe de cellules souches hématopoïétiques avec un conditionnement d’intensité réduite. Un électrocardiogramme, une radiographie pulmonaire et des prélèvements sanguins seront effectués avant l’administration des traitements et les patients répondront à des questionnaires de qualité de vie. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes : Les patients du 1er groupe recevront de la fludarabine pendant 5 jours avant la greffe (du 6ème au 2ème jour avant la greffe) et du busulfan pendant 2 jours (le 4ème et 3ème jour avant la greffe). Une transplantation de cellules souches hématopoïétiques sera réalisée. Les patients recevront du cyclophosphamide pendant 2 jours consécutifs (le 3ème et 4ème jour après la greffe) et de la cyclosporine A seule dans le cas d’un donneur de même parent ou associée au mycophénolate mofétil en cas de donneur non apparenté à partir du 5ème jour après la greffe. Les patients du 2ème groupe recevront de la fludarabine pendant 5 jours avant la transplantation (du 6ème au 2ème jour avant la greffe) et du busulfan pendant 2 jours (le 4ème et 3ème jour avant la greffe). Les patients recevront de la cyclosporine A seule dans le cas d’un donneur de même parenté ou associée au mycophénolate mofétil en cas de donneur non apparenté à partir du 3ème jour avant la greffe. Ils recevront du SAL pendant 2 jours consécutifs (le 2ème jour et la veille de la greffe) puis la transplantation de cellules souches hématopoïétiques sera réalisée. A partir d’un mois après la greffe, les doses de mycophénolate mofétil seront réduites pour être arrêtées après 2 mois si possible. Lors de l’évaluation de la réponse initiale à la transplantation, environ 1 mois après la greffe, et lors des visites de suivi, une aspiration de la moelle osseuse sera pratiquée pour évaluer la réponse et les patients répondront à des questionnaires de qualité de vie. Les patients seront suivis selon les procédures habituelles du centre à 1, 3, 6 mois et 1 an après la greffe.

Essai ouvert aux inclusions